Témoignage : Monique enceinte avec une pompe à insuline
La grossesse est une période excitante lorsque la famille se prépare à accueilir son tout nouveau membre. Cependant, une future maman qui vit avec un diabète de type 1, peut être confrontée à certains défis en plus des nausées matinales, des dégoûts alimentaires ainsi que des maux et des douleurs habituels. Les femmes qui vivent avec un diabète de type 1 peuvent avoir un risque accru de complications aussi bien pour elles-même que pour leur futur bébé.1 Ici, Monique nous raconte ici comment la technologie de gestion du diabète a transformé son expérience de la grossesse alors qu'elle vivait avec un diabète de type 1.
L'histoire de Monique
J'ai été diagnostiquée avec un diabète de type 1 à l'âge de 14 ans et j'ai toujours relativement bien géré mes taux de glycémie avec des injections, c'est-à-dire jusqu'à ce que je tombe enceinte à l'âge de 36 ans. Les changements hormonaux et le besoin continu d'une quantité supplémentaire d'insuline peuvent transformer une bonne gestion du diabète en un travail à temps plein.
Ma première grossesse a débuté à la perfection avec un taux de HbA1c satisfaisant. J'ai dû avoir une gestion rigoureuse, ce qui a entraîné un nombre beaucoup plus élevé d'épisodes hypoglycémiques (hypos) suivis d'hyperglycémies dues au traitement excessif des hypos. Mon taux de HbA1c est resté relativement correct, mais mes taux de glycémie oscillaient souvent et mes doigts ressemblaient à des passoires après toutes les piqûres au bout des doigts. Ce ne fut qu'à mon troisième trimestre que ma pression artérielle est grimpée en flèche et j'ai alors reçu un diagnostic de pré-éclampsie. À l'hôpital, mon insuline a été gérée par plusieurs infirmières adorables et un journal difficile à suivre. Il va sans dire que mes mesures de glycémie allaient d'un extrême à l'autre et je sentais que je perdais complètement le contrôle, sachant que ceci n'était vraiment pas idéal pour le bébé. J'ai subi une césarienne d'urgence à 34 semaines. A la naissance, notre fille, Ellie, a été transportée d'urgence dans l'unité de soins intensifs néonataux avec des taux de glycémie instables, où elle a passé 12 jours à recevoir des soins intensifs. J'avais uniquement l'autorisation de passer de brefs moments avec elle pour l'allaiter, ce qui était assez bouleversant.
Trois ans plus tard, ma deuxième grossesse, a mal commencé avec un taux de HbA1C élevé à 8,4. Cette grossesse était planifiée, mais j'avais toujours un emploi du temps très chargé. Mon tout-petit m'occupait beaucoup et je trouvais difficile de gérer mon diabète aussi rigoureusement que je j'aurais dû. Mon médecin généraliste m'a orientée vers un médecin obstétricien. La priorité étant de maîtriser mes taux de glycémie aussi rapidement que possible, elle m'a donc orientée vers un diabétologue spécialisé en pompes à insuline et en mesure du glucose en continu (CGM). Durant ma grossesse pour mon deuxième bébé, j'ai réalisé que j'avais besoin de conseils et d'aide afin d'obtenir le meilleur résultat possible, c'est pourquoi j'ai démarré avec un CGM afin de recueillir des données approfondies sur mes taux de glycémie. En assistant à plusieurs séances de formation sur les pompes, j'ai acquis des connaissances considérables sur le comportement de mes taux de glycémie, en particulier sur leur comportement la nuit.
La pompe a été réglée pour m'alerter juste avant que mes taux ne fluctuent au-dessus ou en dessus de la plage pour que je me trouve toujours dans la plage correcte. Bien que les alarmes puissent être agaçantes, grâce à elles, j'étais très présente lorsqu'il s'agissait de gérer mes taux de glycémie. La fonction d'arrêt hypo de la pompe s'est révélée extrêmement utile pour gérer automatiquement l'administration d'insuline ; cela m'a énormément tranquillisé l'esprit, en particulier maintenant que j'avais un enfant de 3 ans et un de 9 mois à surveiller !
C'était comme si j'avais une équipe pour gérer mon diabète personnelle à mes côtés en permanence.
Après quelques semaines passées à trouver le juste équilibre avec mes doses, mon taux de HbA1c est descendu de 8,5 à 6, ce qui est étonnant étant donné que je vis avec un diabète de type 1 depuis plus de 26 ans.
La gestion de mon diabète n'aurait pas pu être aussi bien régulée sans l'utilisation de la pompe à insuline et du CGM. Grâce à la pompe et au CGM qui ont permis mon incroyable taux de HbA1c au cours du dernier trimestre de la grossesse, notre bébé Lola est née sans complications et sa glycémie s'est stabilisée en l'espace de quelques heures. Une différence énorme avec ma première grossesse !
Finalement, je considère que ma deuxième grossesse a été très réussie grâce au CGM. Il fait en sorte que je reste toujours dans une plage sûre, et a réduit le risque de complications éventuelles pour Lola et moi.
Pour conclure
Pour moi, le CGM s'est révélé fantastique pour améliorer la gestion globale de mon taux de HbA1c et du diabète. Ayant vécu des moments de gestion glycémique à la fois bons et mauvais tout au long de ma vie avec le diabète, j'ai ressenti de la fatigue et des sautes d'humeur. C'est tellement bon d'avoir une pompe et de me sentir maintenant en si bonne santé. J'ai tellement plus d'énergie. Ma qualité de vie est très importante et je veux toujours donner le meilleur, en particulier pour ma famille.
Références
- Feldman A, Brown F. Management of Type 1 Diabetes in Pregnancy. Curr Diab Rep. 2016;16:76.
Ce témoignage de patient illustre le récit de la réponse d'un individu au traitement. Il est authentique, typique et documenté. Les vues et les opinions exprimées sont celles du patient ou de l'auteur et ne sont pas représentatives de Medtronic ou des tierces parties référencées. La réponse au traitement d'autres personnes pourrait différer. Veuillez consulter votre équipe de soins du diabète afin de savoir si le traitement vous convient. Les informations fournies dans ce blog constituent un récit individuel propre à l'expérience du narrateur sur la gestion de son propre diabète. Avant d'envisager des changements dans la gestion de votre diabète, vous devez consulter votre équipe de soins du diabète
* Note de l’éditeur : cet article a été adapté et reproduit à partir d’un billet publié sur le site « Medtronic Diabetes Australia ».